Avec des coûts de consultation et de soins en augmentation constante, la prévention joue un rôle majeur dans l’entretien d’un chien. À ce titre, les vaccinations du chien méritent une attention particulière, tant dans leur type que dans leur calendrier de réalisation. Voici les injections à prévoir dans l’agenda de soins de l’animal.
Obligation de vaccination contre la rage : quelles circonstances ?
Les propriétaires de chiens sont tenus de faire vacciner leur animal contre la rage avant de voyager à l’étranger. Prévoir un rendez-vous chez le vétérinaire au minimum 21 jours avant la date de départ. La loi établit ce délai pour reconnaître la validité de la primo-vaccination. Celle-ci consiste en une injection unique, la dose de rappel étant administrée 3 ou 1 an après. L’animal réunit les conditions pour être immunisé par cette injection à partir de 12 semaines d’âge. L’obligation de vaccination contre la rage s’impose à tout moment aux chiens catégorisés dangereux. Entre autres, les maîtres élevant un Rottweiler, un Staffordshire terrier, ou un Mastiff sont concernés.
Les vaccins à prévoir idéalement chez toutes les races
Sans que le maître soit tenu à une quelconque obligation, l’immunisation de l’animal contre un certain nombre de pathologies est fortement recommandée. Pouvant être administrées dès qu’il va sur ses 8 semaines, les injections de L4, de Pi, de P, de H et de C sont à intégrer dans le calendrier de vaccination du chien, afin de le protéger contre 5 maladies classiques. Il s’agit respectivement de la leptospirose, de l’influenza, de la parvovirose, de l’hépatite de Rubarth et de la maladie de Carré. Chacune à sa manière, ces affections exposent l’animal à un ensemble de symptômes dont l’acuité, la contagiosité et/ou la complication vers une issue mortelle justifient la stratégie préventive.
La leptospirose caractérisée par des troubles rénaux, des douleurs musculaires et une léthargie est une maladie potentiellement transmissible à l’homme. La parvovirose, avec sa manifestation diarrhéique hémorragique intense, est particulièrement à craindre chez les jeunes chiens à cause de son pronostic mortel. Ces 5 vaccins sont simultanément administrés en primo-vaccination en deux ou trois injections. Le premier rappel intervient quand l’animal atteint 1 an. Il recevra, le reste de sa vie, une dose de rappel annuelle.
Quelques injections personnalisées selon le mode de vie
Selon les habitudes et l’hygiène de vie de l’animal de compagnie, quelques injections complémentaires peuvent être portées au carnet de vaccination du chien. Ainsi, les animaux évoluant dans les élevages, les pensions ou les refuges pourraient recevoir une injection qui les protège contre la toux du chenil. Faisant l’objet d’un rappel annuel, ce vaccin Tx est administré en primo-vaccination en une ou deux injections. Le vaccin Piro, également à rappel annuel et dont la primo-vaccination est faite en deux fois, protège les animaux exposés aux tiques de la piroplasmose. La difficulté de traitement de la leishmaniose justifie, pour sa part, l’injection du vaccin Le, aux animaux élevés dans le pourtour méditerranéen où sévissent les phlébotomes responsables de la maladie. Celle-ci occasionne le gonflement des ganglions lymphatiques, des problèmes rénaux sévères, une apathie et une importante perte de poids chez l’animal.
Coût de la vaccination chez le chien
Les cabinets vétérinaires pratiquent des tarifs fluctuant entre 60 et 100 € par consultation pour vacciner un chien. Selon la formule souscrite par le maître, en choisissant une mutuelle santé pour son chien, ces frais font ou non l’objet d’une prise en charge. Les propriétaires les plus prudents prennent le parti d’intégrer un forfait prévention à l’assurance santé de leur animal. Les injections sont alors remboursées au même titre que la stérilisation, le détartrage ou les traitements antiparasitaires. Sinon, certains prestataires proposent le paiement d’un forfait annuel pour couvrir les frais de vaccination.